Foire aux questions

Débutant ou non, habitué de l’aéroclub ou nouveau inscrit, venez poser vos questions et trouver des réponses aux questions les plus fréquentes.

Combien de temps faut-il pour être laché ?

Tout dépendra de l’assiduité. Un élève qui volera 3 fois par semaine progressera plus vite qu’un autre qui ne pourra voler qu’une à deux fois par mois. Cela dépendra également des aptitudes de chacun. Selon les statistiques, la moyenne se situe autour de 18 heures.

Quel est l'âge maximum/minimum ?
requis ?

Le minimum sera fixé par l’aptitude de pouvoir porter un parachute de secours. Si ce prérequis est rempli, nous pouvons prendre des élèves à partir de 12 ans ; ils peuvent être brevetés à partir de 16 ans. Il n’y a pas d’âge maximum, tant que le médecin délivre un certificat médical.

Qu’est-ce que c’est « la campagne » ?

« La campagne », autrement dit le Vol à Voile, c’est voyager en planeur en utilisant les courants ascendants. Des épreuves sanctionnent les progrès : 50 km, 300 km, 500 km, etc… Outre le pilotage, il faut maîtriser l’aérologie, la météorologie, la navigation aérienne, la géographie, la radiocommunication… A l’issue de la formation, le pilote est  « lâché campagne » c’est-à-dire autorisé à s’éloigner du local de son aérodrome.

Combien de temps pour être breveté ?

Il faut avoir été lâché, avoir réussi le test théorique, avoir passé un test en vol avec le chef-pilote et être à jour de sa visite médicale.

Combien de temps avant de pouvoir emmener des passagers ?

La FFVP exige 10 heures de vol après le brevet en tant que commandant de bord pour être apte à passer un examen d’emport passager auprès d’un instructeur. Cependant, les aéroclubs peuvent fixer une plus haute limite. 

A Saint-Rémy, il faut avoir effectué 50 heures comme commandant de bord après le brevet et être approuvé transport Pax par le chef-pilote

Que se passe-t-il si on ne peut rejoindre son aérodrome ?

Le pilote doit toujours rester « en local » d’une zone posable. Lorsqu’il quitte le local d’une telle zone, c’est qu’il est déjà assez haut ou assez proche d’une autre zone pour rejoindre celle-ci. Ces zones peuvent être un aérodrome ou un champ adapté. Lorsqu’il se pose dans un champ, on dit qu’il s’est posé « aux vaches ». Une fois posé, une équipe le rejoint avec la remorque du planeur pour le « dévacher ». Le planeur est démonté sur place.   

Quel est la fréquence de la visite médicale ?

Tous les cinq ans pour les moins de 40 ans, tous les deux ans pour les plus de 40 ans et tous les ans au-delà de 50 ans. Elle se fait chez un médecin agréé aéronautique.

Quelle est la formule la plus efficace pour apprendre à piloter ?

Sans aucun doute le stage en aéroclub d’une durée minimum d’une semaine (stage découverte 6 jours pour les non-initiés). Toutefois, comme rien n’est acquis définitivement, il faudra veiller à entretenir l’entraînement toute l’année.

Comment s’organise une journée de vol ?

Après le briefing du matin, les pilotes sortent les machines des hangars et les préparent. On a besoin de monde pour aider à la mise en piste, aller chercher les machines posées, positionner les câbles du treuil, tenir la planche de vol… Il s’agit d’un travail d’équipe et il est demandé aux pilotes de consacrer au moins la demi-journée pour voler mais aussi aider les autres à voler. Le soir, les machines doivent être nettoyées et rangées dans les hangars.

Qu'est ce qui fait que le planeur reste en l'air ?

A Saint-Rémy, la chaîne des Alpilles est perpendiculaire au vent du Nord (Mistral), dominant dans la région. Le vent franchit les Alpilles, créant ainsi une sorte de vague invisible sur laquelle le planeur surfe. Le planeur restera en l’air aussi longtemps que le vent sera présent. Des conditions idéales pour l’école de début à Saint-Rémy de Provence.

Lorsque le soleil chauffe le sol, des colonnes d’air chaud appelées « thermiques » s’élèvent et ces courants ascendants sont assez puissants pour faire monter les planeurs jusqu’à la base des cumulus.

Les conditions du vol d’onde sont attendues par les vélivoles lorsque le vent est soutenu et bien orienté par rapport aux reliefs. Ces vols permettent d’atteindre des altitudes de plus de 5000 mètres et ainsi envisager de parcourir de longues distances.

On vole toute l’année à St Rémy ; il suffit d’être présent à l’un des briefings biquotidiens (9h15 et 13h30). Si vous êtes inscrits à l’aéroclub, click’n’glide permet de prévenir sa venue une demi-journée, journée, semaine… Cela ne signifie pas pour autant que vous avez réservé un vol, c’est à l’appréciation du chef de piste et de la météo du jour. Pour l’hébergement, il est recommandé de réserver, surtout pendant les vacances scolaires. Le club organise des stages de perfectionnement à l’extérieur (en montagne, le plus généralement). Les dates sont disponibles sur le calendrier et ont lieu l’été.

On est lâché sur la machine avec laquelle on a fait l’instruction, en général sur ASK-13. Puis on est lâché sur le monoplace K8. Ensuite, on poursuit l’instruction sur les biplaces plastiques avant d’être lâché sur monoplaces plastiques. En parallèle, on peut également suivre une instruction voltige et/ou une instruction campagne. La progression est un processus qui ne s’arrête jamais.

Tout comme de nombreuses activités extérieures, nous sommes tributaires de la météo ; heureusement, dans notre région, la pluie et la neige sont rares. Seuls les vents d’Est ou Sud-Est ne nous permettent pas de voler. Le vent du Nord même modérément fort est idéal. Lorsque le Mistral se renforce, évidemment les vols s’arrêtent. L’absence de vent et de thermiques n’empêchent pas les vols, mais ceux-ci durent moins longtemps et exigent plus d’attention.

Le vent du Nord peut souffler toute l’année ; on peut donc voler aux Alpilles toute l’année, du lever au coucher du soleil. Pour le vol en thermiques, de très bonnes conditions peuvent survenir dès le 15 mars jusque vers la fin septembre. Pour votre sécurité et dans la mesure de vos possibilités, il est préférable de ne pas interrompre votre entraînement durant les longs mois d’hiver. Et pour répondre à cette exigence, sachez que les Alpilles vous attendent !

Plus des ¾ des lancers se font au treuil ; c’est une méthode rapide, économique et beaucoup moins bruyante que l’avion remorqueur. Ce dernier est généralement utilisé lorsque le vent est de secteur Sud. La durée moyenne d’un remorqué est de 6 à 8 minutes.

A l’origine le club était exclusivement organisé et géré par des bénévoles ; aujourd’hui, pour vous permettre de voler tous les jours de l’année, le club emploie des salariés mais cela ne suffit pas pour faire face à toutes les tâches. Ceci a pour conséquences de faire appel – sans relâche – à toutes les bonnes volontés et ce n’est pas les sujets qui manquent pour participer à l’activité du club. A ce sujet, si vous avez des compétences particulières faites-le nous savoir, nous saurons les utiliser et vous dire :  MERCI !

Plus de renseignements ?

Vous voulez en savoir plus concernant le vol en planeur ou vous n’avez pas trouvé tous les renseignements sur cette page ? La FFVP a aussi sa section FAQ que vous pouvez consulter ici :